Tu ne mentiras point (Small Things Like These)

Irlande, 1985. Modeste entrepreneur dans la vente de charbon, Bill Furlong tache de maintenir à flot son entreprise, et de subvenir aux besoins de sa famille. Un jour, lors d’une livraison au couvent de la ville, il fait une découverte qui le bouleverse. Ce secret longtemps dissimulé va le confronter à son passé et au silence complice d’une communauté vivant dans la peur.

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Film de clôture des Reflets du cinéma britannique et irlandais organisés par Atmosphères 53

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« Nous sommes dans l'Irlande des années 80. La neige tombe. Noël approche à grand pas. Il fait nuit. Voici un homme. Il s'appelle Bill. C'est un simple père de famille d'une fratrie de cinq filles qui chaque jour, pour subvenir aux besoins de sa famille, debout avant l'aube et rentrant bien après le coucher de soleil, livre du charbon à des clients. Parmi eux se trouve une blanchisserie de la Madeleine. Et alors que Bill en franchi les portes, une mère y dépose sa fille de force...  

Personne ne lui dit ce qu'il se passe. Personne ne nous dit ce qu'il se passe. Personne ne lui montre ce qu'il se passe. Personne ne nous montre ce qu'il se passe. Il ne sait rien. On ne sait rien. Mais le silence parle bien plus que les mots. Ces jeunes filles, abandonnées, enfermées, négligées, maltraitées, martyrisées... Elles ne parlent pas. Elles crient. Elles pleurent. Elles supplient. En silence.... Elles sont 30 000. Et dans un simple regard que l'une d'entre elle pose sur lui, il comprend. Nous comprenons. En fait, que ce soit lui ou nous, on n'a pas besoin de le voir pour comprendre. Small Things Like These ne relate les faits. Parce que les faits, on les sait. Il rend compte de la réalité. Celle de toute une communauté vivant dans la peur. Celle qui déforme toute moralité et qui selon elle "Pour avancer dans la vie, il faut savoir ignorer certaines choses".  

Bill n'est pas un super-héros. Il ne pourra pas sauver le monde. Mais ce sont "des petites choses comme celle-ci" (le titre original du film est Small Things Like These) qui en mèneront aux plus grandes. Alors il tend une main. Puis ouvre une porte... » - Camille, Agente du Vox et bénévole